Lundi 21 février 2022, le Parlement malien a adopté une motion permettant à l’administration de transition, dirigée par le colonel Assimi Gota, de gouverner jusqu’à cinq ans.
La loi a été approuvée par 120 membres du parlement provisoire du Mali, qui compte 121 sièges, lors d’une session entièrement consacrée à « l’étude du projet de loi portant modification de la charte de transition », selon une demande de l’administration de transition.
Le nouveau graphique n’indique pas de date pour une future élection présidentielle, mais il déclare que l’actuel président ne pourra pas se présenter aux futures élections.
Les autorités maliennes ont initialement déclaré qu’un référendum serait organisé en février 2022 après l’exécution d’un coup d’État en août 2020. L’administration a cependant recommandé de rester au pouvoir pendant une période prolongée en décembre, invoquant des problèmes de sécurité.
La nouvelle charte intervient après que des sanctions régionales ont été imposées au pays en janvier à la suite du report des élections. Lors du sommet UA-UE, Nana Akufo-Addo, présidente de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, a déclaré qu’une transition d’un an pourrait être acceptable.
Ce retard a encore tendu les relations avec la France, qui a finalement choisi de retirer ses soldats du Mali. Le jeudi 24 février, le médiateur de la CEDEAO pour le Mali dirigera une équipe sur une chronologie électorale.
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