La CEDEAO demande la libération de Kaboré et envoi ses soldats en Guinée Bissau. Au lieu de sanctions plus sévères, les dirigeants ont appelé au retour à la démocratie et à la libération immédiate du président déchu Roch Marc Christian Kaboré. La CEDEAO a également des soldats en Guinée-Bissau.
Les dirigeants d’Afrique de l’Est ont choisi de ne pas imposer immédiatement de nouvelles sanctions contre le nouveau régime militaire du Burkina Faso lors d’un sommet d’urgence jeudi.
Au lieu de cela, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a encouragé les responsables militaires à fournir un calendrier pour la restauration du pays à la démocratie.
Le Burkina Faso a été expulsé de l’organisation la semaine dernière après être devenu le troisième pays de la région à être renversé par l’armée ces derniers mois.
Suite aux prises de contrôle militaires au Mali et en Guinée plus tôt cette année, la CEDEAO a sanctionné les deux nations. S’ils ne parviennent pas à libérer le dechu incarcéré Roch Marc Christian Kaboré, ils se sont résolus à prendre des mesures similaires contre la junte burkinabé.
« Ils subiront des répercussions s’ils ne le libèrent pas réellement », a déclaré Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission CEDEAO. La Guinée-Bissau recevra les troupes est-africaines. Les responsables régionaux ont choisi de déployer des soldats en Guinée-Bissau pour aider à stabiliser le pays après une tentative de coup d’État ratée plus tôt cette semaine lors d’un sommet d’urgence dans la capitale du Ghana, Accra.
>>Lire aussi : Guinée-Bissau : au lendemain de la tentative de coup d’État, l’armée fait un choix critique. "La force stabilisatrice doit bloquer toute tentative de l'armée de reconquérir la nation", selon Brou. Suite à l'annonce par le gouvernement que des assaillants prévoyaient d'assassiner le président lors d'une tentative de coup d'État à Bissau, la capitale du pays, mardi, le président Umaro Sissoco Embalo a affirmé que la stabilité du pays avait été rétablie.