Cette semaine, le prĂ©sident français Emmanuel Macron devrait dĂ©clarer la fin de l’opĂ©ration Barkhane et, par ricochet, de la force opĂ©rationnelle europĂ©enne Takuba. Les Français entendent se repositionner au Niger et dans les pays voisins.
« S’il fallait quitter le Mali », « S’il fallait que le prĂ©sident proclame la fin de l’opĂ©ration Barkhane », « S’il fallait abandonner l’affaire Gao »⊠L’idĂ©e d’un dĂ©part du Mali est (re)discutĂ©e parmi les Les plus hauts gradĂ©s de l’armĂ©e française. Les militaires français le reconnaissent sous prĂ©texte que la mission Barkhane au Mali est terminĂ©e s’ils refusent d’anticiper ouvertement les dĂ©clarations de l’ĂlysĂ©e, comme l’a fait lundi 14 fĂ©vrier le ministre estonien de la DĂ©fense. Le jeudi 17 fĂ©vrier, Emmanuel Macron est devrait faire l’annonce dans la matinĂ©e.
Alors que les relations entre Paris et Bamako se sont dĂ©gradĂ©es ces derniĂšres semaines, le ministre français des Affaires Ă©trangĂšres Jean-Yves Le Drian prĂ©pare les esprits. Lundi 14 fĂ©vrier, la date la plus actuelle a Ă©tĂ© annoncĂ©e sur une plateforme de la chaĂźne France 5. « Les autoritĂ©s maliennes sont dĂ©sormais une junte de cinq colonels qui en ont pris le contrĂŽle et affirment vouloir le conserver encore cinq ans. Et n’avons-nous pas besoin de coopĂ©rer avec une junte comme celle-ci ? [âŠ] C’est dur de continuer dans ces conditions », a-t-il remarquĂ©, sans proposer de dĂ©part militaire.
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