Le Togo et le Ghana, deux nations frères, renforcent leurs liens grâce à un protocole d’accord historique. Le 3 novembre 2023, les directeurs généraux de la National Communications Authority du Ghana, Anokye Joe, et de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes du Togo (Arcep), Michel Yaovi Galley, ont signé un accord d’itinérance gratuit entre les deux pays membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) et de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Cet accord, entrant en vigueur le 1er mars 2024, permettra aux utilisateurs de téléphonie mobile togolais en visite au Ghana, et vice versa, de communiquer à des tarifs avantageux sans avoir à changer de carte SIM.
Il s’agit d’une mesure significative qui réduira considérablement les coûts pour les voyageurs togolais au Ghana et réciproquement.
Selon l’Arcep Togo, la réception d’appels sera gratuite pendant les 30 premiers jours consécutifs pour les consommateurs ghanéens en visite au Togo, de même que pour les Togolais séjournant au Ghana, contrairement à la facturation actuelle de 240 Fcfa (0,39 dollar) la minute chez Togo Cellulaire et 207 Fcfa (0,34 dollar) chez Moov Africa Togo.
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Les appels sortants seront désormais facturés à 8,67 Fcfa (0,014 dollar) par minute, en remplacement des tarifs actuels de 279 Fcfa (0,46 dollar) chez Togo Cellulaire et 550 Fcfa (0,89 dollar) chez Moov Africa Togo. De plus, le coût de la consommation d’Internet sera plafonné à 1,6 FCFA (0,0026 dollar) par Mo, en remplacement des 8 400 Fcfa (13,75 dollars) actuels.
Cet accord reflète la vision de l’Arcep Togo de conclure des accords similaires avec d’autres pays de la région UEMOA-CEDEAO. En outre, le Bénin a récemment signé un protocole d’accord bilatéral avec le Togo en octobre 2023, entraînant des changements significatifs dans la tarification.
L’Arcep avait également exhorté les opérateurs de téléphonie mobile à réduire leurs prix après une étude comparative montrant que les offres des opérateurs togolais étaient considérablement plus élevées que celles du Ghana et de la Côte d’Ivoire.
